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  • Ça dépend desquels. Les enfants en bas âge ? Les mal voyants ? Les dyslexiques ? Les gens qui ne sont pas confortables avec la lecture rapide ? Les gens qui trouvent les sous-titres distrayants et préfèrent se concentrer sur l’immersion dans le média qu’ils consomment ? Les gens qui veulent pouvoir consommer un média en faisant autre chose au lieu de devoir être concentré sur l’écran tout du long ?

    À qui ça fait du mal que les deux options existent ? La VOST et la VF peuvent exister toutes les deux. C’est le cas d’ailleurs.

    T’es inacapable à ce point d’imaginer qu’il y a des gens dont l’expérience de vie est différente de la tienne ?


  • Il y a un truc génial, ça s’appelle être méprisant, ça marche même sur les réseaux sociaux, ça permet de s’imaginer une supériorité intellectuelle sur les autres. Ta démonstration en est excellente, belle misanthropie.

    Personnellement je suis natif anglophone et bilingue depuis l’enfance, je ne consomme que de la VO et j’évite les doublages parce que je trouve en effet qu’ils sont désagréables. Incroyable mais vrai, les deux peuvent exister simaltanément, VF et VOST peuvent coexister sans problème. Chacun peut faire son propre choix. Tu n’as pas besoin d’imposer tes préférences sur les autres.

    L’immersion dans un film n’est pas la même quand on doit lire tout en regardant. Tout le monde n’est pas confortable avec la lecture rapide. Il y a des dyslexiques. Des mal voyants. Des enfants en bas âge. Tous ces gens ont le droit de consommer des médias. J’ai des proches qui ne parlent pas anglais et n’arrivent pas à se concentrer sur un film s’ils doivent lire en même temps. Ils devraient avoir une expérience moins agréable juste pour te faire plaisir ?

    Élitisme pathétique.





  • Encore une pétition que je ne comprends pas, après celle-ci, qui est restée deux jours en haut de jlai.lu.

    1. Qu’est-ce que ça va accomplir : il n’y a pas écrit de plan d’action, il n’y a pas d’objectif à part montrer son soutien, il y a du texte mais pas de liens, d’explications, de détails, c’est un peu flemmard non ? Où est la lutte organisée ? Comment on peut participer à des manifs/events de soutien ? Quels médias on doit privilégier ou boycotter pour les soutenir ? Où mettre la pression pour que l’objectif soit atteint ?

    2. Il y a une plateforme officielle pour les pétitions en France qui permet d’être entendu de façon garantie par le monde politique, et qui mène souvent aussi à de la couverture médiatique gratuite lorsque l’objectif est atteint. Pourquoi encore une pétition change.org, c’est la seconde que je vois récemment sur jlai.lu et je voudrais comprendre le but de partager cette plateforme pour des sujets français ou européens. Est-ce qu’il y a un seul exemple de lutte en France/Europe qui a mené à quelque chose à partir d’une pétition change.org ?

    3. Cette pétition date de janvier 2024, elle a plus d’un an.

    Cette réponse n’est pas une attaque ou du cynisme, c’est de la pédagogie, une tentative de créer de la réflexion sur les moyens qui vont derrière les luttes. Le slacktivisme peut faire changer des choses, mais le minimum serait d’emprunter une route qui a une destination cohérente, pas de faire un pas en avant dans l’obscurité totale en espérant tomber par magie sur une solution toute faite.

    Solidarité totale avec la cause, mais pas comme ça.




  • En théorie c’est ce qui se fait de plus anonyme le monero oui, mais en pratique (avec un peu de chaînalyse) tu peux savoir pas mal de choses :

    • Se faire griller quand tu entres/sort du monero en en achetant/vendant c’est le plus dur à éviter
    • Surveillance réseau, suffit de 3+ signatures sur ton ring de 11 qui soient compromises et un gouvernement peut démêler une partie des transactions
    • Pareil avec les nodes et une attaque sybil, mais l’investissement requis pour ça est beaucoup plus élevé donc moins probable que les gouvernements fassent ça
    • Potentialité d’une faille dans le protocole, il y en a régulièrement et tu ne peux pas savoir qui l’utilise pour faire quoi tant qu’elle n’est pas publique et corrigée

    C’est pour ça qu’en sécurité on considère les cryptos comme pseudonymes et non anonymes. Comme dans tout ce qui touche à la sécu, il y a forcément des erreurs humaines tôt ou tard, à partir de là il faut avoir le setup en place pour les identifier et exploiter. Dans le cas de quelqu’un qui utilise du XMR, c’est plus probable que l’erreur soit dans le risque requis pour transformer le XMR en cash dans une plateforme sans KYC ou en revendant ses cryptos IRL, les plateformes shady ont tendance à cracher du data quand elles se font saisir par les gouvernements.


  • Pourquoi n’a-t-on jamais trouvé “Satoshi” alors?

    Parce que Satoshi a acquis tous ses bitcoin en les minant, n’a pas vendu un seul bitcoin, ne les a pas utilisés pour acheter des choses, ne les a pas fait passer dans des tumblers, et n’était pas une cible de surveillance gouvernementale…

    Tu peux faire la même chose avec n’importe quel autre bien. Si tu utilises un service d’escrow de confiance pour te remettre par boite postale anonymement des certificats physiques d’obligations LVMH et que tu ne les touche, bouge, ou revends jamais de toute ta vie, personne au monde ne saura qui tu es, tu auras l’honneur d’être le satoshi de LVMH. Par contre tu ne toucheras pas de dividendes et tu ne te feras pas un centime, mais tu auras le privilège de l’anonymité.

    Pour les mêmes raisons qu’être le Satoshi de LVMH n’est pas enviable, la position BTC de Satoshi n’est pas particulièrement enviable. S’il s’avère être toujours vivant et qu’il touche un jour à un seul de ses portefeuilles BTC, le prix du bitcoin va s’effondrer proche de zéro avant même qu’il puisse les vendre. L’instant où on voit une transaction partir de ses adresses (surveillées par beauoup de gens), tout le monde partira du principe qu’il y a une faille de sécurité et ça sera la panique et la fin de la confiance qui fait fonctionner la décentralisation du BTC. Donc oui, il est bien anonyme, au prix de techniquement ne rien possédér en valeur monétaire réelle.


  • GANA est centralisé dans GNS, oui, par design, c’est pour ça que j’ai cité GNS, c’est équivalent aux implémentations cryptos actuelles de DNS décentralisés, qui ont l’équivalent d’un GANA comme SPOF (par ex. l’Ethereum Name Service).

    Rien empêche de décentraliser l’autorité dans une implémentation maison de GNS en donnant du pouvoir à des nodes plutôt qu’à une autorité centrale. C’est mieux que le système de consensus soit géré par un groupe décentralisé d’acteurs intéressés par le sujet plutôt que par des investisseurs décentralisés (les mineurs ou détenteurs de thunes selon si c’est PoW ou PoS).

    Ton système de DAO sans banque est illégal dans la majorité des pays. Les levées de fonds et les associations sont soumis à des règles fiscales. Il y a des structures légales “traditionnelles” derrière tous les DAO. Si t’es en Iran à préparer un soulèvement tu n’utilises pas de DAO parce que tu es dans un des pays qui a la répression numérique la plus forte au monde, et que les crypto sont pseudonymes et non pas anonymes, on peut te retrouver (non je ne referai pas l’argumentation là-dessus).



  • esquiver les sanctions et les contrôles

    La crypto n’est pas anonyme, elle est pseudonyme.

    À un moment tu dois passer par un service de mixage pour anonymiser ta transaction, tu as le choix entre des systèmes “officiels” comme Tornado qui respectent les régulations de plusieurs gouvernements, ou les autres qui vont finir tôt ou tard confisqués par des agences gouvernementales et les transactions dé-anonymisées. Une fois que l’adresse de ton portefeuille est identifiée, c’est qu’une question de patience pour retrouver ton identité.

    Il existe un système anonyme pour transférer de la thune illégalement et/ou éviter les impôts, ça s’appelle le cash et ça reste la solution utilisée par les dealers et les oligarques de nos jours. Les cryptos ont à peine percé ces marchés : Silk Road, BTC-e, Bitcoin Fog ont été des douches froides qui ont mis fin à la majorité des utilisations des cryptos comme monnaie de transaction pour la drogue.

    Si c’était toujours un outil de blanchiment d’argent, ça aurait été banni par toutes les banques centrales.

    C’est un véhicule spéculatif, rien d’autre.



  • comment expliquer que ça monte quand même

    Spéculation, marketing.

    Même pour les gens qui ont les cryptos en horreur, ce serait idiot de ne pas en avoir dans leur portefeuille d’investissement. Contrairement à beaucoup d’autres instruments financiers, le prix est quasi garanti de monter sur le long terme, parce que le rythme auquel les nouveaux bitcoins sont crées est quasi garanti de toujours rester plus faible que le rythme auquel de l’argent rentre dans le système. Donc la valeur montera. Basic economics, supply and demande. Jusqu’au jour où la bulle sera trop grosse, mais tant que le monde est dirigé par des néolibéraux et leurs banques centrales ça remontera toujours.

    nous occident, on a pas ça mais dans d’autres pays ça permet de se libérer

    Ça permet à la bourgeoisie de certains pays de mettre une partie de leur argent de côté quand tout se casse la gueule oui, ils vont l’utiliser comme ils utilisent les matières premières et les devises puissantes (dollars, euros), pour pouvoir continuer à exploiter leur pays sans avoir à trop subir les conséquences financières des crises qui découlent de cette exploitation.

    Il ne faut pas oublier que les cryptos sont en réalité très centralisées, et que les gouvernements peuvent demander aux plateformes de trading d’interdire les utilisateurs d’un pays entier, et de saisir leurs fonds. C’est ce qui est arrivé aux Russes qui ont voulu contourner l’économie Russe via le bitcoin par exemple.

    Et ne pas oublier non plus que les cryptos sont très volatiles, c’est ce qui détruit les expériences d’utilisation du bitcoin comme monnaie. El Salvador a essayé au niveau national, les gens ont préféré se replier vers les dollars américains qui ne vont pas changer en valeur de 10% d’une heure sur l’autre ou avoir des frais et délais de transaction énormes selon les jours.

    Et bien sûr, c’est une super façon de se faire arnaquer. Demande aux Ougandais ce qu’ils pensent des cryptos après s’être fait ponzi par la seule façon d’en acquérir dans leur pays à l’époque (OneCoin).

    Il y a en effet quelques pays où le bitcoin s’est bien développé, le Nigeria par exemple où beaucoup de gens en possèdent des petites quantités. Par contre, c’est uniquement vu comme un produit d’investissement là-bas, c’est pas du tout utilisé pour les transactions au quotidien, et c’est entièrement régulé par les banques et le gouvernement. Aucune émancipation du système bancaire donc.


  • Non.

    Tout ce qui existe est moins efficace que de faire la même chose sans utiliser de blockchain :

    • Aucune raison d’utiliser IBM Food Trust quand tu as les EPCIS GS1 (ou des logiciels internes déjà existants)
    • Aucune raison d’utiliser Everledger quand tu as déjà RapNet
    • WIPO Proof a été arrêté parce qu’il servait à rien
    • ID2020 va tôt ou tard finir par être arrêté parce qu’il sert à rien
    • Jauwn sur YouTube documente l’état désastreux des jeux crypto
    • etc…

    hors finance décentralisée

    Elle n’est même pas décentralisée, faut arrêter d’utiliser leurs mots, DeFi c’est du marketing. T’es obligé de passer par des intermédiaires. Demain les gars d’Uniswap peuvent décider de changer leur système. Les entreprises qui maintiennent les tokens “stables” en vie peuvent s’effondrer. Tornado Cash est régulé par le gouvernement américain. Solana est géré par une fondation privée. etc etc.

    L’âge d’or du cypherpunk s’est arrêté vers 2010, les cryptomonnaies ont achevé ce qu’il en restait.