A l’occasion des trente ans de sa disparition, un certain 14 juillet 1993, le graphiste et illustrateur montpelliérain Lukino, aidé pour la narration par le politologue Pascal Boniface, publie la première BD racontant le parcours de ce géant d’artiste. Une très bonne idée et une belle réussite aussi. A découvrir aussi l’anthologie de 24 CD couvrant pour la 1ère fois l’intégralité de la discographie de Léo Ferré, réalisée avec le concours de son fils Mathieu Ferré, chez Universal.
Autant j’adore l’artiste et le poète, son influence a pesé lourd dans ma jeunesse, autant je ne peux pas blairer la personne. Et plus je vieillis, moins je supporte de l’écouter.
Ah, je vois, c’est intéressant. De mon côté j’avais vu une interview de lui une fois, au moins il était vraiment sincère et authentique dans sa manière d’être
Disons qu’il croyait à ce qu’il disait quand il le disait. L’envers du décor n’a rien de reluisant, comme le décrit le livre de sa belle-fille, Annie Butor. Je crois que la première fois que j’ai tiqué, c’était en écoutant son concert aux Champs-Élysées quand il se paie la tête des critiques. La performance est magique, le public est conquis, puis il passe 3 minutes à cracher sur les journalistes en croyant être spirituel alors qu’il est finalement beauf et prétentieux. Et plus on creuse dans sa vie, plus ça devient vaseux
Ah, je vois. Ça paraît assez prévisible en fait, je pense que je vais laisser ça là et essayer de faire abstraction de ça quand j’écouterai ses chansons