Outer Wilds dans son ensemble, la chance de découvrir le jeu, le trauma existentiel, la peur de l’inconnu, la fascination de la découverte puis la joie d’apprendre la sortie du dlc, la perfection en termes d’art interactif pour moi. Il y a un passage qu’aucun autre média m’a fait ressentir, c’est genre 10 émotions différentes en l’espace de 5 minutes quand on découvre le lieu du dlc, qu’on le cherche, on y arrive, on explore, on active un truc et on découvre la zone, j’essaie de pas spoil mais c’était intense ;

Disco Elysium et le sentiment d’avoir de l’or narratif entre les mains, il a touché ma corde sensible comme aucun autre jeu, le sentiment doux-amer à la fin de l’aventure, je ne connais pas la culture d’Europe de l’est ex URSS mais ce jeu m’en a donné un aperçu unique ;

Death Stranding et la terreur absolue lors de la première rencontre avec les BT, le sentiment d’accomplissement quand on maîtrise les outils, connait le terrain… la progression est parfaitement organisée, les gens trouvent le scénar un peu bateau et inaccessible mais quand on s’intéresse aux individus, l’histoire de Mama m’a particulièrement touché et j’en ai versé une larme ;

Destiny 2 et l’excitation de découvrir le monde et la campagne au début, puis la libération deux ans plus tard quand je me suis enfin demandé pourquoi j’y jouais si j’en étais réduit à faire des checklists pour les quêtes journalières, pour jouer à un jeu qui ne respecte pas ton temps, et dont les devs suppriment du contenu pour lequel tu as payé, pour te le revendre ensuite, je suis encore salé et plus jamais je ne toucherai à quoique ce soit de Bungie ;

La concentration immense pour battre le niveau avec un ascenseur dans Katana Zéro, avec Meatgrinder de Ludowic en boucle, j’y ai passé bien la soirée pour faire un perfect à 3h du mat ;